Bonnes adresses estivales


Les soirs de printemps, c’est comme un appel d’air et d’amis autour d’un bon verre. Alors on se prélasse en terrasse, on prend place dans ces lieux heureux, on s’enlace quand le soleil se fait rose droit devant, on trinque, on fait la bringue et on se fracasse gentiment des fois, on déguste, on savoure, on bulle, on chille, on écoute la vie. Sas de décompression pour apéro entre boulot et dodo ou havres de paix gastronomiques, elles ressemblent au paradis, nos 20 terrasses gourmandes sélectionnées pour vous.

Par Cilou de Bruyn, Flora Eveno, Gwendoline Cuvelier

Tortue – la plus minimaliste

Niché dans le quartier résidentiel Churchill, Tortue est un bistrot de quartier intimiste et hédoniste ouvert en mars 2019. Sa petite terrasse « conviviale et bien exposée » épouse l’angle de la rue Edith Cavell et Marie Depage et se déploie comme une carapace contre l’uniformisation, quelques chaises de différentes hauteurs jonchent le macadam. L’idée de Yann, Étienne et Mallory, ses créateurs, était de partager leur amour des bons produitset de mettre en avant des producteur·ices d’exception. Ici on trouve des vins de petits domaines, des cocktails originaux, des charcuteries fines, des fromages artisanaux, des anchois et olives de qualité, la liste est longue. Le cellier de Tortue compte près de 300 références pour satisfaire toutes les bouches et faire briller la diversité sur les papilles. Si autant de choix peut déboussoler les pupilles, le mieux chez Tortue est de prendre son temps, à l’image de son animal totem, de s’installer sur la terrasse aux derniers rayons du soleil et se laisser porter par les conseils des patrons. Pour cet été, ce sera un « Spritz Tortue » à base de vermouths naturels accompagné de la mortadelle de Stefano Bettella. Ensuite place au « banco » (mini pistolet porc/menthe/mayonnaise japonaise) avec un verre de vin de la vigneronne Emilie Mutombo en Catalogne. D’après Étienne, de nombreuses célébrités du quartier viennent chez Tortue pour déguster les pépites, mais « secret professionnel oblige » il ne peut rien révéler. Ici, les stars sont surtout dans les verres et les assiettes…

Rue Edith Cavell 34. 0473 18 03 48. Clubtortue.com

St. Kilda – la plus conviviale

Accroché à la ravissante avenue Coghen à l’angle de la rue des Carmélites, St. Kilda est un restaurant singulier connu des gourmets aguerris. Ouvert en 2018 par Antoine, Max et Milan, le lieu fut d’abord l’épicentre d’un service traiteur pour les tournages de cinéma avant d’ouvrir au public. Quelques années et confinements plus tard, St. Kilda a forgé une belle réputation grâce à des chefs en résidence qui se succèdent, des concepts éphémères (« Fish tank » qui servait de la street food de poisson), une petite sélection de vins naturels, sa terrasse intimiste et bien sûr une cuisine franche et lisible qui fusionne élégamment les inspirations. L’accent est ici mis sur la convivialité avec des petites assiettes à partager, à choisir sur la carte du moment, mais aussi sur la saisonnalité des produits avec toujours une appétence pour les produits de la mer (twistés tantôt par des saveurs asiatiques tantôt par une épice ou un condiment inattendus). Chez St. Kilda flotte comme une douce impression, celle de débarquer chez des amis qui vont nous faire goûter à des combinaisons inédites (du butternut en dessert ou du café allié à des champignons) dans un cadre calme et agréable. Sa terrasse abritée est chaleureuse et se dessine en un écrin boisé au pied de la bâtisse blanche. Parsemée de quelques chaises et tables, il est possible d’y créer une belle tablée pour les anniversaires et autres petits rassemblements (une dizaine de personnes). Cet été, c’est clairement sur la petite terrasse de St. Kilda qu’on a envie de prendre son temps pour faire sa place au soleil.

Avenue Coghen 44. Réservation : https://stkildabxl.be/reservation/

Mêzon – la plus kids friendly

Installé sur la chaussée de Saint Job depuis l’été dernier, Mêzon est l’adresse dont tous les parents rêvaient. Fait rare pour un restaurant kids friendly : ici, on prend le temps de déguster un menu gastronomique allant jusqu’à 5 services. Les enfants, quant à eux, peuvent composer leur bento avec des préparations saines et faites maison. Le chef, Olivier Destribois, un habitué des tables étoilées, propose une cuisine contemporaine et internationale réalisée à partir de produits frais, bio et, le plus possible, locaux. La carte change chaque semaine. « Nous voulions créer un endroit pour les familles, mais aussi pour les personnes sans enfant, en mettant la qualité de la nourriture au centre du concept » explique Mehul Vesvikar, l’un des fondateurs. Pour occuper les petits, et permettre aux adultes de profiter de leur sortie au resto en toute tranquillité, Mêzon dispose d’une salle de jeux fermée animée par une baby-sitter le week-end. En journée, ce service est entièrement gratuit. Après 18 heures, la pièce n’est plus surveillée, sauf sur demande et au tarif de 15 euros l’heure par enfant. Le plan parfait pendant les beaux jours : se poser au soleil sur la jolie terrasse pendant que les kids s’amusent !


388, Chaussée de Saint Job. 02 380 79 07.mezon.be

Bouchéry – la plus gastronomique

Il y a comme un petit air de sud de la France qui se dégage du jardin fermé et paisible de chez Bouchéry en été. Difficile d’imaginer que l’on se trouve aux abords de la très fréquentée chaussée d’Alsemberg ! Le chef, Damien Bouchery, entretient lui-même ce précieux lopin de terre avec beaucoup d’amour depuis dix ans. Et il faut dire qu’il s’y connaît en verdure : le cuisinier sublime les légumes comme personne et voue une passion dévorante aux plantes sauvages et à leurs mariages expérimentaux. Dans l’assiette, les mélanges de saveurs surprennent et comblent les papilles des gourmets. De la déco du restaurant à la présentation, chez Bouchéry, tout a été minutieusement pensé, en collaboration avec la directrice artistique culinaire (et cofondatrice du restaurant) Bénédicte Bantuelle, pour que l’on s’y sente bien. « Notre objectif : que les clients passent un moment hors du temps, déconnectent pendant 3 à 4 heures à table et se laissent porter par l’ambiance du lieu » confie le chef. Désireux de rendre la gastronomie accessible à tous, Damien Bouchery propose une formule lunch végétarien à seulement 21 euros le menu trois services le vendredi. Un rapport qualité/prix imbattable à Bruxelles !

812a Chaussée d’Alsemberg. 02 332 37 74. bouchery-restaurant.be

Le vieux Spijtigen Duivel – la plus chargée d’histoires

Au croisement entre la chaussée d’Alsemberg et l’avenue Joseph Bens, Le Vieux Spijtigen Duivel est l’un des plus vieux estaminets de Bruxelles. Cet ancien relais de chasse, dont l’existence est attestée depuis le XVIIIème siècle, a vu défiler de nombreux artistes et personnages célèbres, de Victor Hugo à Charles Baudelaire. Le bistrot a conservé toute son authenticité et son cadre rustique. « On est très fiers d’être à la tête d’un établissement doté d’un tel patrimoine. L’intérieur est classé, on n’y touche pas. C’est toujours le même bar et le même poêle à bois qui chauffent la salle en hiver » raconte Christos, copropriétaire du lieu avec son épouse Sylvie. Au Spijt’ (comme disent les habitués), se mélangent les touristes et les habitants du quartier dans un joyeux brouhaha. On y savoure des mets 100 % belges (carbonnade flamande, stoemp, chicons au gratin, …) dans une ambiance super conviviale. Le couple de tenanciers vient de faire des petits travaux au mois de mars pour rafraîchir la terrasse en prévision des beaux jours. Celle-ci est située à l’arrière du restaurant, à l’abri des bruits de la rue, et peut accueillir une quarantaine de personnes. Un petit havre de paix insoupçonnable depuis la rue !

621 Chaussée d’Alsemberg, 02 344 34 55. spijtigenduivel.com

Le Refuge – la plus chaleureuse

À deux pas de la place Saint Job, le café de quartier Le Refuge est ouvert 7 jours sur 7, du matin au soir, depuis mars 2018. On y mange à toute heure de la journée, de 9h à 22h30. Au menu : uniquement du frais, du local et du bio. La particularité ?  La véritable Fondue au fromage suisse se trouve à la carte 365 jours par an ! L’établissement possède deux terrasses. La technique consiste à se déplacer de l’une à l’autre en fonction de l’emplacement du soleil. Celle à l’avant, légèrement surélevée par rapport au reste de la rue, est exposée dès la matinée. En fin de journée, rendez-vous sur la seconde, à l’arrière du restaurant, plus intime, longeant le chemin de fer. C’est le spot idéal pour attraper les derniers rayons à l’heure de l’apéro ! Les espaces extérieurs sont ouverts toute l’année. En hiver, on s’enfouit sous un gros plaid pour déguster un plat réconfortant accompagné d’un vin chaud. En été, on sirote un Spritz au bord de la piste de pétanque. « Le but du Refuge, c’est de créer une ambiance comme à la maison, sans chichis, où tout le monde se sent toujours le bienvenu » déclare Paul, le gérant du café. Une armoire à jeux de société est d’ailleurs mise à disposition des clients, au cas où l’envie leur prendrait de se lancer dans une partie en famille ou entre amis à leur table.

668 Chaussée de Saint Job. 02 850 36 17. cafelerefuge.be

Nemo33 – la plus dépaysante

Dans le quartier de Stalle, le centre de plongée Nemo33 possède l’une des plus belles terrasses de Bruxelles. En bois, spacieuse, légèrement ombragée et entourée de bambous de différentes essences, elle permet de manger à l’abri du vent, dans une ambiance 100 % zen. On se croirait dans un jardin d’Asie, du cadre jusque dans l’assiette, puisque le restaurant sert de la cuisine thaïlandaise remplie de saveurs et de couleurs. Pas besoin d’enfiler palmes et tuba pour profiter de ce décor idyllique. À l’heure de midi, on compte plus d’hommes d’affaires que de nageurs sur la terrasse du Nemo33. « On peut y accueillir une soixantaine de couverts. Vous êtes quasiment assurés d’avoir toujours de la place dehors, même à l’improviste » pointe Olivier Pierre, le responsable de l’école de plongée, qui se réjouit de pouvoir offrir aux visiteurs « un peu d’exotisme au cœur d’une grande ville ». La météo n’est pas au beau fixe ? Le cadre intérieur du restaurant vaut tout autant le détour : sept hublots géants offrent une vue extraordinaire sur les plongeurs en plein exercice dans la piscine la plus profonde du monde !

333 rue de Stalle. 02 332 33 34. nemo33.com

Le Louis XV – la plus romantique

Le Louis XV, c’est un magnifique pavillon classé du 18ème siècle niché aux abords du parc du Wolvendael devenu un restaurant atypique. Dès que la météo le permet, on y mange au milieu des arbres, avec une vue imprenable sur le parc de 18 hectares, dans une atmosphère romantique à souhait. Il est d’ailleurs possible de privatiser l’endroit pour un mariage ou un événement. Racheté en juin 2018 par quatre amis tombés sous le charme de ce joyau architectural, le bâtiment est aussi impressionnant à l’intérieur qu’à l’extérieur avec son dôme et ses moulures. Mais l’ambiance y est détendue et les prix accessibles. « Pas question d’en faire un établissement guindé ! Notre volonté est d’apporter un contraste avec le côté majestueux du lieu » précise Benoît De Jonghe, l’un des gérants du restaurant. Ainsi, au Louis XV, on déguste de la cuisine bistronomique concoctée par le chef Pierre Schreuders, en toute simplicité. Le soir, un menu 3 services est disponible au prix de 24 euros seulement. « Mon moment préféré en été : lorsque le parc communal ferme ses portes aux promeneurs, dès 22 heures. La faune reprend alors doucement ses droits et il n’est pas rare de croiser un renard, des perruches ou des écureuils autour des tables du restaurant » confie Benoît De Jonghe. Et si c’était ça le vrai luxe?

44 avenue du Wolvendael. 02 372 28 60. louisxv.be


Bois Savane – la plus yin & yang    
    
De l’ombre à la lumière, on longe les murs foncés et les bouddhas design et dorés du restaurant pour déboucher sur la clarté contrastée de la terrasse, sertie entre les murs de briques peintes à la chaux. Quelques touffes de bambous et un arbre japonisant, tout de suite on se sent bien dans la rigueur de ce petit jardin urbain, intime. Les premières générations servirent pendant 35 ans à Rhode, les plus jeunes ont pris le relais à Saint-Job en 2019. Ceci explique sans doute cet équilibre subtil entre le raffinement thaï, la décoration stylée et l’atmosphère romantique sous les parasols noirs. La terrasse, qui peut accueillir une trentaine de couverts, est ouverte dès qu’il fait beau, avec plaids mis à disposition s’il fait froid. « S’il fait très chaud, je vous conseille l’une de nos salades rafraîchissantes, laab kai au poulet ou la salade de papaye et crevettes. Par contre, s’il fait un peu frais, un potage ou un plat woké vous réconfortera », conseille dès l’accueil Marie. « Et, pour commencer, cela vaut la peine de tester notre Mojito Thaï pour lequel on a remplacé la menthe par du basilic thaï. »

24 Place de Saint-Job. 02 358 37 78. boissavanes.be

Colonel – la plus carnivore

Flanquée entre la rue des Cytises et les fenêtres latérales de ce restaurant branché du Fort-Jaco, la terrasse en bois exotique, roux, est illuminée par les chaises, ultra confortables couleur cognac typiques des cafés populaires portugais des années 30. C’est chic et pas toc, le service est top et stylé, l’espace aéré et spacieux, tout est au carré mesuré, sous contrôle. À l’apéro, l’on savoure le Green Gin du Colonel, « très apprécié des habitués », assure la directrice Anaïs Droeven. Et suivant ses conseils, on se laisse tenter par le Vitello Tonnato du Colonel, à la carte dès le retour des beaux jours, « frais, léger et plein de saveurs ! » Seul bémol, la terrasse n’ouvre que par beau temps et zéro risque de pluie. « C’est la météo qui décide, mais dès qu’il fait beau, la terrasse se remplit ». Réservation indispensable du coup. « Always be welcome ! Fell like home at Colonel Fort Jaco! », conclut Anaïs Droeven.
1405 Chaussée de Waterloo. 02 733 42 24. colonelbrussels.com

(c)Christian Hagen

Le Chalet de la Forêt – la plus belle terrasse 2020, selon Gault & Millau

C’est un havre de paix au cœur de la Forêt de Soignes, une halte gourmande sous une tente organique dans un écrin d’arbres centenaires et un jardin potager architecturé. Pascal Devalkeneer, le chef et propriétaire de ce restaurant doublement étoilé, a réuni ici tous les métiers de bouche pour se concentrer sur les nouvelles saveurs et la biodiversité des plantations de son potager. Les incontournables, selon Alexandra Itschert, Sales Manager : l’infusion maison du potager à siroter pour l’apéritif, suivi du turbot grillé, asperges vertes de Provence et févettes, morilles fraîches au jus. Le plus ? Le menu spécial « jeunes » proposé par le chef à 115 euros réservé aux gastronomes âgés de 30 ans maximum.

43 Drève de Lorraine  +32 2 374 54 16   www.lechaletdelaforet.be


Brasserie du Prince d’Orange – la plus familiale

Ici, on se sent un peu comme au Zoute: une coolitude contrôlée sur cette vaste terrasse qui peut accueillir jusqu’à 150 personnes. Tables, chaises et nappes d’un blanc étincelant, des haies basses de buis qui délimitent les espaces et la plaine de jeux pour les enfants. « Notre terrasse est un jardin fleuri, ensoleillé pour ceux qui le désirent et ombragé pour ceux qui veulent être à l’abri du soleil. C’est sans aucun doute la terrasse la plus fleurie et calme d’Uccle », estime Marie Michiels. On y vient pour les fruits de mer concoctés par l’écailler, les plats de saison ou les classiques assiettes de brasserie – salades ou américain… – à toute heure du jour. On y vient aussi pour boire un verre entre amis ou en famille. Et deviser tout l’après-midi dans l’odeur des buis. C’est signé Restauration Nouvelle, un gage de qualité.

1 avenue du Prince d’Orange. 02 375 23 05. restauration-nouvelle.be

Le Parvis – la plus citadine

Il y a tout ici – ou presque : un café Vergnagno, une bière au fût, un cocktail branché, un verre de bon vin, un plat du jour, un steak grillé, des moules frites, des suggestions basées sur les produits de saison, des crêpes, des glaces, des gaufres de Bruxelles, des menus enfants, tout cela se déguste sur l’une de ces tables bistro en marbre « idéales pour préserver la fraîcheur sous le coude », sourit le chef Bruno Lesbats. Plaisir garanti sur la petite terrasse à l’arrière, adossée au mur de vigne vierge entre ombre et soleil pour que chacun y trouve son compte. Service continu de midi à minuit, du café le matin au soleil aux quelques apéros cocktails à tomber ! Les incontournables : l’américain préparé en salle, le tartare de bœuf à l’italienne, la véritable salade César avec sauce aux anchois, parmesan et poulet grillé ou la tomate aux crevettes grises, mayonnaise faite maison et frites croustillantes. « Tester notre terrasse, c’est l’adopter », conclut le chef.

71 rue Xavier De Bue. 02 344 46 04. leparvis.be

Uccle Sport – la doublette

Ce sont deux terrasses et deux ambiances, accessibles même aux non-membres, au Club Pas Raisonnable du Royal Uccle Sport : une attenante au bar-restaurant au 1er étage, et une guinguette au rez-de-chaussée entre les terrains de tennis et de hockey. En haut, soleil, parasols et vue sur les terrains. « Attention, ça peut être très bruyant les jours de match de hockey », met en garde Gaëtane, la gérante. Et, entre les terrains de tennis & hockey, La Guinguette du Club Pas Raisonnable ouverte uniquement quand il fait beau ! Ici, c’est l’ambiance bar, avec DJ tous les mardis à partir de 18h30. « Ce n’est pas seulement une terrasse, c’est un air de vacances ! » L’apéro de la saison ? Le frozen mojito !

Chaussée de Ruisbroek 18, parking gratuit
Réservations obligatoires uniquement via https://leclubpasraisonnable.be/reservations/

Racing – « officiellement » la plus ensoleillée

Il règne une ambiance de club sportif dans la tradition des clubs centenaires. On entre en effet dans un club sportif datant de 1891, avec 3 éléments architecturaux classés au patrimoine des monuments et sites: la terrasse, justement, et les façades du club-house, le bâtiment des vestiaires et La Tribune, construite en 1904 pour le 1er match de football considéré comme match international. C’est au cours de ce match et dans cette tribune que fut créée la FIFA. « Cette tribune est en recherche de fonds pour sa sauvegarde et sa reconstruction. Appel aux amoureux de l’architecture et de l’Histoire du sport ! », précise Michaël Elias, responsable opérationnel. On y vient pour prendre le soleil ou le voir se coucher en jouissant de la vue sur l’ensemble du site, un petit Pouilly Fumé à la main.

Réservée aux membres, mais ouverte aux invités.

125 avenue des Chênes. 0494 618 049. royalracing1981.be

Le Chalet Robinson – la plus insulaire

« Notre Capitaine Philippe vous accueille dans la bonne humeur depuis plus de 13 ans », annonce la gérante Shana. Sur l’île : oies, oiseaux et canards en quantité, deux pistes de pétanque, pédalos et barques, un grand jardin nature avec transats, chaises longues, troncs d’arbres, musique d’ambiance et minibar le week-end. Et, cette immense terrasse au soleil qui peut accueillir plus de 200 personnes. « Une partie de la terrasse est couverte par une tente organique, s’il fait orageux », signale Shana. Spécialités des lieux : les spare ribs de chez Dierendonk, l’Apéro Lillet ou le Basil Smash. Ne pas manquer le brunch du dimanche.

Bois de la Cambre. 02 372 92 92. chaletrobinson.be

Le Trio du Drohme

La Terrasse 02 – la plus éphémère

Pour sa 18ème édition, la Terrasse 02 se réinvente et crée « le premier espace de co-working en plein air de Belgique », précisent les initiateurs du projet, Denis Van Praet et Benoît Marquezy. Une connexion qui ne s’arrête pas à l’aspect professionnel. « Nous avons développé une collaboration avec les acteurs bruxellois de la restauration. Ce lien avec les producteurs locaux sera également proposé grâce au marché hebdomadaire qui aura lieu sur place. » Outre les 4 bars, le restaurant et le “cocktail-station” qui s’étalent sur 5.000 m2, les organisateurs proposent des événements culturels, musicaux, artistiques, festifs, gastronomiques, professionnels, familiaux, sportifs, locaux et plus encore. « En journée, en after-work ou en soirée, il y aura toujours quelque chose à faire, voir ou partager! Un lieu de connexion et surtout de déconnexion ! »

Du 20 mai au  21 juillet 2022
51, 53 Chaussée de la Hulpe. 0471 96 68 01. la terrasse.be

Le Jardin du Pesage – la plus kitch

« Pour cette première édition, le Jardin du Pesage a l’envie et l’ambition de vous combler et de faire de votre été un moment de plaisir et de convivialité », annonce d’emblée le marketing manager, David Hekkers. Ici, le temps se fige, paraît-il. On sait quand on arrive, jamais quand on quitte. Les vacances près de chez soi, un transat, un rosé et les derniers rayons de soleil dans la forêt de Soignes. Pour peu, on se croirait à Ibiza. On aime le cachet bruxellois de ce bâtiment historique où l’on pesait les jockeys avant les courses de l’hippodrome. On aime la déco chinée ou créée spécialement par Lionel Jadot à partir de matériel récupéré et recyclé. Une démarche écoresponsable d’ailleurs en accord avec la philosophie en cuisine qui met en avant les cuissons lentes, les produits locaux et les petits plats à partager.

Le week-end, les plus petits s’éclatent dans le château gonflable.

51 Chaussée de la Hulpe. 02 354 72 00. lejardindupesage.be

BDGC Club House – la plus feutrée

Une brasserie conviviale, soleil couchant droit dans les yeux, le vert parfait des greens juste aux pieds où l’on vient picorer des tapas, après une partie de golf, ou une promenade dans la forêt. « La carte de suggestions varie au gré des saisons et des envies de nos chefs », précise le maître des lieux, Justin Happart. La terrasse, chauffée et couverte si nécessaire, pouvant accueillir jusqu’à 70 personnes, est semble-t-il très prisée pour les événements, buffets, cocktails, walking dinners …

Chaussée de la Hulpe 53a.02 793 02 60. bdgc.be

Le Charlu – La plus charmante

On s’installe dans le joli jardin de la plus belle maison art déco de la Place Saint-Job, pour profiter du soleil à travers les grands arbres. D’une main de fer dans un gant de douceur, David, nouveau chef du Charlu, a su orchestrer les différentes adresses où on l’a croisé précédemment. Comme à son habitude, c’est en toute simplicité qu’il nous reçoit et souhaite la bienvenue à des clients (déjà) fidèles. Le chic décontracté lui va si bien. On y mange des assiettes à la française et suggestions plus originales dont on ne vous dira pas tout et qu’on vous laisse découvrir…

 Chaussée de Saint Job 676 www.resto-charlu.be/ 02 374 26 10

La Laiterie – Celle avec le plus de choix !

Chez La Laiterie, on mise sur une bonne cuisine traditionnelle et différentes atmosphères dont l’Estaminet, plus typique, où on peut prendre un verre avec un grignotage salé ou sucré l’après-midi. La terrasse avant et le jardin arrière sont deux options radicalement différentes par beau temps, c’est sympa d’avoir le choix !A la carte, d’authentiques classiques et des suggestions de saison. Tout est préparé dans la maison. Grâce à leur four à braises végétales Mibrasa, La Laiterie met en avant une belle sélection de viandes rouges, mais aussi le traditionnel poulet du dimanche et des plats moins carnés, voire totalement végés. Pour leur clientèle familiale, un coin enfant, tout le monde s’y retrouve, ça plaît !

Chaussée d’Alsemberg, 3 à 1630 Linkebeek / 02 378 44 68 www.lalaiterie.be

Les bacs à fleurs communaux loués aux terrasses Horeca

Les exploitants ucclois Horeca désireux de fleurir la délimitation de la terrasse de leur établissement peuvent louer à la commune les bacs ad hoc, à des conditions strictes. Les jardinières doivent être plantées de végétaux vivants, qui ne peuvent pas gêner la circulation sur les trottoirs et les voiries, et maintenues en bon état de propreté et de verdissement ou de floraison. Quel type de plantes, arbustes ou fleurs ? L’établissement a toute liberté, mais en répondant à différents critères et objectifs : l’adaptation à la situation de la terrasse (ombre, vent, soleil…), la préférence pour les espèces vivaces, mellifères ou indigènes, comestibles ou non et non traitées aux pesticides, la variation chromatique liée aux saisons (floraison, feuillage, baies, …), l’esthétique. Sont interdits : les essences toxiques, invasives, épineuses et la publicité sur les contenants. Le tarif de location (mensuel) varie en fonction du nombre de bacs (fixé en accord avec les services de police et de la voirie suivant la longueur et les particularités de l’emplacement) et de la période durant laquelle le prêt de matériel est accordé (un mois minimum, sept mois maximum). Pour édification, huit jardinières durant un mois reviennent à 385 euros, à 150 euros si la location s’étale sur six mois. (ThF)
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