Bien dans l’air du temps et plébiscité par les médias, le jeûne n’en reste pas moins une épreuve pour l’organisme qui ne convient pas à tout le monde et qui ne peut pas être pratiquée plusieurs jours sans suivi médical. Tout comme on ne se lance pas dans une épreuve sportive inadaptée à nos conditions physiques, le corps et l’esprit ont besoin d’une préparation et cela passe par le type d’alimentation à favoriser. Exit les produits raffinés pour laisser plus de place à une alimentation équilibrée contenant légumes, fruits, protéines maigres, graines entières et acides gras essentiels en y ajoutant un contrôle des quantités consommées.

Deux solutions s’offrent à vous si vous souhaitez l’expérimenter: la première est de vous tourner vers des spécialistes qui vous proposeront un programme adapté à votre âge, votre état physique et mental, votre sexe, vos activités, vos habitudes alimentaires, vos éventuelles pathologies … La seconde est de pratiquer une forme de jeûne moins exigeante et qui peut convenir à tout un chacun.

Les intermittents du breakfasting

Je pense au jeûne intermittent qui consiste à alterner une période de prise alimentaire de 8 heures avec une période de jeûne de 16 heures. Le dernier repas de la journée sera pris au plus tard à 20h et le premier à midi le lendemain. Cet horaire est modifiable et peut commencer plus tôt dans la journée pour autant que la période de jeûne de 16h soit respectée. Les bénéfices à en tirer sont une perte de poids, bien que cela ne doit pas en être le premier objectif, un meilleur contrôle de la glycémie, un regain d’énergie, une meilleure qualité de sommeil, … Cette méthode peut être appliquée une ou plusieurs fois par semaine, voir même devenir une habitude de vie quotidienne.

Pour rendre cette forme de jeûne productive, il est important de privilégier certaines bonnes pratiques comme celle de boire jusqu’à deux litres par jour. Toutes les boissons sucrées sont à proscrire au profit de l’eau, des tisanes, du thé ou du café (raisonnablement). Veillez à ne pas vous fixer des objectifs trop difficiles à atteindre sous peine de découragement et évitez de vous ruer sur les aliments “plaisirs” contenant du sucre ou du sel … Attention aussi à la consommation d’alcool qui est bien entendu, à éviter les jours de jeûne!

Si vous avez des inquiétudes, si vous êtes sous traitement ou si vous avez des symptômes négatifs, parlez-en à votre médecin. Toute forme de jeûne est déconseillée pendant la grossesse et pour les personnes souffrant de troubles alimentaires.

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