Un nouveau venu bouleverse la scène de la technologie vidéo ludique, il s’agit de l’Oculus Quest 2, un casque de réalité virtuelle produit par Facebook et qui se situe à la pointe de la technologie accessible au grand public.

Mais qu’est ce donc que cet Oculus Quest, deuxième du nom? Ce casque de réalité virtuelle produit par Facebook est autosuffisant. C’est-à-dire que le casque n’a pas besoin d’être branché sur un PC ou une console pour fonctionner. A peine sorti de son emballage, vous pourrez placer ses 500 grammes sur votre tête et partir immédiatement pour les mondes virtuels. Et le résultat est bluffant. Au début de chaque session, une caméra tournée vers l’extérieur filme votre environnement. Grâce aux manettes d’une ergonomie rare, vous allez tracer votre aire de jeux en tenant compte de votre environnement réel: meubles, murs, objets… Enlevez tout ce qui pourrait se trouver sur votre passage et essayez d’avoir une aire libre de 2 m sur 2 m. Une fois cela fait, vous êtes prêt pour l’immersion totale. Autour de vous, ce n’est plus votre monde quotidien mais une réalité autre qui s’ouvre. La pièce où vous vous trouviez est remplacée par un salon paradisiaque où se trouve suspendue une console montrant vos jeux et applications. Il faut vraiment l’expérimenter pour se rendre compte à quel point notre cerveau ne fait aucune différence entre le réel et le virtuel.

Bon, ça ne fait pas mal, mais c’est comme si on le sentait passer…

Un vrai coup de poing!

Citons à titre d’exemple le jeu Creed Rise qui vous immerge dans le monde de la boxe. Cela n’a l’air de rien comme ça mais se retrouver sur le ring est plutôt impressionnant. Tout ici est en échelle réelle, vous tournez la tête, vous voyez le public avec un effet de profondeur, de lumière et d’impression de foule proche de la réalité. L’adversaire qui est en face de vous a votre taille, il est en trois dimensions et lorsque son poing s’abat vers vous, vous êtes vraiment surpris de ne pas ressentir le choc. L’un des titres phares actuels est l’aventure “Vader Immortal” se déroulant dans l’univers de Star Wars. Et là encore, on est bluffé par les sensations et l’immersion totale.

« Je suis ton père… »

Oublié le salon où l’on se trouve quand, perché à flanc de base impériale au-dessus des précipices de lave, on approchera prudemment du bord et on ressentira une bouffée de vertige bien réel. Oublié le confort de notre maison quand les redoutables stormtroopers nous braqueront à bout portant pour nous amener dans une geôle impériale, car le stress est bien là. Oubliée notre soirée pyjama quand, pour la première fois, le terrible Darth Vador nous toisera et submergera de son charisme ténébreux, car on n’en mène pas large. Vraiment, si les jeux Oculus n’ont pas encore la longueur et la profondeur de liberté et de scénario des jeux sur consoles ou sur PC, on se rend compte que le champ d’expériences physiques ou psychologiques est ici presque infini. La réalité virtuelle est sans nul doute l’avenir des loisirs vidéoludiques.   

Le Parthénon mieux que si vous y étiez

Sans compter que les opportunités pédagogiques sont également infinies. Quelques applications produites par la BBC ou la National Geographic proposent d’explorer des sites prestigieux, du Parthénon au Machu Picchu comme si on y était… ou mieux que si nous étions présents… Par exemple lors de l’exploration du Parthénon, on peut partir en lévitation afin de mieux se rendre compte, vu du dessus, de la parfaite symétrie du plan du bâtiment. Toutes ces sensations font de l’Oculus Quest l’outil d’évasion ultime du moment. Mais loin d’être de l’évasion passive, il est ici question d’escapades aventureuses ou pédagogiques laissant la part belle à l’initiative et à l’action de l’utilisateur ouvrant des possibilités presque infinies. Le prix de ce bijou est de 349 euros sans compter les applications et les jeux qui tournent entre 9 et 50 euros chacun.  Sébastien Morgan