BIEN VIVRE
Bien-être
Plus que jamais, la santé est essentielle. L’heure est aux bonnes résolutions et c’est le moment d’ouvrir ses horizons. Parce qu’il y a mille façons de prendre soin de soi.
Soins du corps et de l’esprit, soins de la peau, soins alternatifs, soins bios… Comment s’y retrouver, pour lesquels opter ? Revue des possibilités, depuis Uccle.
- L’alternative des soins alternatifs
Médecine chinoise, naturopathie, réflexologie, reiki, sophrologie, certains soins de santé se veulent holistiques : ils prennent en compte le patient dans sa globalité, c’est-à-dire aussi bien le corps que l’esprit, et non pas par symptôme.
À l’Espace Pluridys, Malika Nori pratique la sophrologie et utilise ses outils de visualisation et respiration pour gérer les stress ou la douleur, redynamiser les baisses d’énergie, débloquer certaines peurs ou certaines pensées limitantes. « C’est à travers l’acte de respirer que nous prenons conscience de notre existence », estime la sophrologue. Sylvie Dubois, elle, rééquilibre les énergies par le Reiki, «une relaxation méditative par le toucher ». Elle travaille aussi avec les fleurs de Bach, des élixirs floraux qui rééquilibrent les émotions sans effets secondaires ni contre-indications.
« La réflexologie est une thérapie de détente et de bien-être, sans médicaments, un moment zen aux bienfaits physiques et psychiques à s’offrir pour se remettre en forme », selon Polet Abut qui pratique dans le quartier Saint-Job. Les pressions spécifiques qu’elle exerce sur toutes les zones réflexes au niveau des pieds soulagent migraines, constipation ou manque d’énergie et détendent les tensions du dos et de la nuque.
Emmanuelle du Charlat, naturopathe préfère parler de médecine complémentaire plutôt qu’alternative : « La naturopathie est pour moi un équilibre de vie. Elle repose sur trois piliers essentiels et indivisibles que sont l’alimentation, l’activité physique et la sphère émotionnelle. Lorsque ces trois piliers sont à l’équilibre, vous allez bien. Si l’un ou plusieurs de ces piliers souffrent, vous souffrez aussi. La naturopathie offre une vision globale de la santé. » Après un bilan complet, elle propose un réglage alimentaire adapté aux besoins, basé sur la chronobiologie et la micro nutrition, mais aussi de remise en forme globale (sportive et émotionnelle). « Janvier est un mois idéal pour découvrir les cures naturopathiques de détoxification et de revitalisation. Prendre soin de sa santé n’a jamais été aussi important qu’aujourd’hui », conclut-elle.
Espace Pluridys : 99 Dieweg, 02/850.26.57, espacepluridys.be
Sylvie Dubois : namaspied.com
Polet Abut : 0479/40.29.42[Saut de retour à la ligne]Emmanuelle du Charlat: edcnaturopathie.com
- Une belle peau post fêtes
Peut-être qu’un jour on se fera greffer une peau imprimée en 3D pour réparer les dommages accumulés pendant le laisser aller des fêtes – à trop boire, trop manger, trop bronzer, trop veiller. Et, si à cause des Zoom et autres Teams, la Covid a boosté la chirurgie esthétique de 20 à 30 %, si les interventions moins invasives comme le peeling ou le microneedling cartonnent aussi, si l’on prône le glow à défaut du zéro défaut des influenceuses de tous bords, on peut aussi faire simple et sain pour se refaire une belle peau.
Sans forcément se ruer d’emblée sur les jus détox ou les jeûnes verts, l’on commence par peaufiner les soins que l’on offre à notre peau (l’organe le plus grand – 1,8 mètre carré de surface déployée – et le plus visible de notre corps). L’exfolier, la gommer, l’hydrater et s’hydrater. Sans oublier de purifier le corps de l’intérieur grâce à une alimentation saine. Le truc gagnant ? Boire un verre d’eau chaude pour détendre les intestins et faciliter ce travail de nettoyage interne.
La micro sieste est remise à l’honneur, on prend l’air même sous un ciel plombé et la nuit on place un humidificateur dans la chambre. Et tout de suite, on entame une cure digital detox radicale et une autre de compléments alimentaires cumulée aux antioxydants.
Janvier, c’est le moment idéal pour se faire soigner en institut et éliminer les toxines festives.
Il y a à Uccle, une bonne soixantaine de salons de beauté. Pour femmes, pour hommes, sophistiqués ou basiques, haut de gamme ou franchisés, technologiques ou 100 % faits main, tout blanc ou tout noir, à l’orientale ou à l’américaine, sans rendez-vous ou à réserver deux mois à l’avance, produits hight-tech ou bio. Mais tous avec une musique d’ambiance zen.
- Se soigner bio, c’est bon pour l’ego
Mais pas que. Parce qu’on sait désormais que santé et environnement sont étroitement liés, que l’on prend conscience des risques sanitaires provoqués par certains produits de synthèse et que l’on ne peut que constater les répercussions environnementales des modes de production intensifs, la tendance bio gagne du terrain et ne se cantonne plus à l’alimentation.
S’il a déjà bouleversé pas mal de nos habitudes, le mouvement bio est cependant relativement récent. Le logo bio européen est, par exemple, apparu il y a seulement 25 ans avec le premier cahier des charges européen pour l’agriculture biologique. En 1991, les producteurs bio étaient seulement cinquante, isolés, en Wallonie. En janvier 2021, on comptait 1 901 fermes sous contrôle bio, soit une ferme sur sept. Ils ont créé leurs propres filières, dont ils gardent toujours la maîtrise, ont rencontré les consommateurs et en ont fait de véritables partenaires. L’autonomie est le maître-mot d’une ferme biologique : ne pas dépendre – ou le moins possible – de fournisseurs d’intrants, d’acheteurs industriels ou commerciaux et de marchés basés davantage sur les prix que sur la qualité.
Emportés par cette vague verte, on veut désormais du sain autant dans le corps que sur le corps. Et, du baume au cœur pour cause de bonne conscience, non sans une certaine fierté secrète, quand même. Alors on fabrique nos cosmétiques at home, on investit la clean beauty, on vise ici aussi le zéro déchet, on craque pour la cosméto bio, et on dégaine notre GSM pour scanner les étiquettes et déchiffrer les certifications qui fleurissent sur les packagings de nos produits de soin et de beauté. Logos verts, bleus ou jaunes, il n’est pas encore toujours facile de s’y retrouver dans toutes ces appellations aux allures bien officielles, à garanties variables.[Saut de retour à la ligne][Saut de retour à la ligne]Le label bio est une certification délivrée par un organisme reconnu. Il garantit l’absence d’ingrédients de synthèse, garantit la qualité et la traçabilité d’un produit issu de l’agriculture biologique, valorise le processus de fabrication, contrôle la provenance des matières premières, atteste du respect des conditions de travail des producteurs et porte les valeurs de l’écologie. Tous les labels bio interdisent les tests sur les animaux et déclarent qu’aucun ingrédient de provenance animale n’entre dans la composition du cosmétique, sauf ceux qui sont produits naturellement par les animaux, comme le lait ou le miel.Les marques labellisées peuvent être contrôlées de manière inopinée tous les deux ans environ. [Saut de retour à la ligne]Bien qu’elles répondent aux mêmes exigences en respectant un cahier des charges similaire à celui des labels, certaines marques ne cherchent pas à être labellisées parce qu’elles refusent d’être assimilées aux multinationales qui commercialisent à la fois des produits certifiés bio et d’autres qui ne le sont pas.
- Le soin au masculin
« La beauté de l’homme est dans son esprit, l’esprit de la femme est dans sa beauté », dit un proverbe arabe. Les Égyptiens utilisaient des huiles d’amande, myrrhe et aloès, pour adoucir leur peau et la protéger du soleil. À la Renaissance, les hommes se maquillent et poudrent leur visage pour afficher le teint blanc de rigueur. Au XIXe siècle, les dandys se veulent sublimes de jour comme de nuit. Pendant les deux guerres mondiales du XXe, la beauté d’un homme est avant tout sa santé, sa robustesse, sa résistance.
Aujourd’hui, encore souvent, l’idée est qu’on ne naît pas homme, on le devient en s’appuyant sur des valeurs viriles – de force, puissance, raison – pas sur des critères de beauté. Si la femme doit encore être impeccable avec formes conformes, on ne leur demande pas d’être beaux, à nos hommes. Les hommes voient encore leur virilité vaciller lorsqu’ils osent parler de leurs soins de beauté. SI prendre soin de leur peau passe encore souvent après le fait de se brosser les dents, ou de se laver les cheveux, en revanche, question entretien et soin, l’intransigeance est de mise.
Si les mec-up ne misent pas encore sur le rimmel, certains s’abandonnent aux mains de fées pour se faire épiler dos, torse, sourcils ou même bikini – avec une cire spéciale améliorant la tolérance à la douleur ! Ils confient pieds et mains aux expertes manucures ou pédicures, tentent les soins visages éclat immédiat, express business man ou ne fût-ce que purifiants. Quand d’autres ne lésinent pas sur les massages hawaïens, balinais, ayurvédiques, russes au miel ou même aux ventouses chinoises ou privilégient plutôt les soins énergétiques du reiki, shiatsu ou réflexologie plantaire en institut. Et côté barbe? Courte, sauvage, en pointe, de dix jours, ancre, bouc, complète, ou moustachue, elle est indéniablement tendance ! Véritable accessoire, elle souligne le look vestimentaire, sculpte le visage, exprime quelque chose du caractère de celui qui la porte, elle est à l’homme ce que le rouge à lèvres est à la femme. Ces poils au menton épars ou abondants requièrent une attention quotidienne : la raser, tailler, sculpter, peigner, hydrater, désépaissir, enlever les rebelles, démêler les nœuds. Chez le barbier, certains raffolent du rasage au rasoir droit, d’autres se focalisent sur le rasage de luxe à l’ancienne, non sans laisser aller leurs mains à la manucure, avant de terminer par le petit verre au bar du barbier !
Lui Bien-être : 228 avenue Churchill, 0466/40.52.60, https://luibienetre.mytreatwell.be
Beauty and the Beard : 8 rue du Postillon, 0455/10.50.25, www.beautyandthebearduccle.be
Gentlemen Barber Club: 742 chaussée de Waterloo, 02/230.30.03, gentlemenbarberclub.be