VOYAGE

Philippe Berkenbaum, Cilou De Bruyn, Thierry Fiorilli

Après avoir été privés de voyages dignes de ce nom pendant près d’un an et demi pour cause de crise sanitaire, les Ucclois ont des fourmis dans les jambes, constatent les nombreuses agences actives dans la commune. Au soleil ou à la montagne, cet hiver sera celui de la grande évasion. Où, comment, dans quelles conditions de sécurité ? Voici ce que nous disent les voyagistes.

Des mois qu’il était léthargique, au point mort, déserté par des consommateurs confinés ou privés d’évasion pour cause de restrictions covidiennes. À Uccle comme partout ailleurs, le secteur du voyage misait beaucoup sur les vaccins pour retrouver des couleurs et des clients dans ses agences. Bingo ! Les voici de retour, plus avides pour l’hiver d’horizons ensoleillés ou de reliefs montagneux que jamais.

Lisbonne (c) PhilBerki

« Après plusieurs mois d’interdiction de voyager imposée par le gouvernement, beaucoup sont restés cet été en Belgique ou dans les pays limitrophes comme la France », souligne Bernard Verdussen, directeur de l’agence Les Lignes Amarantes. « Les plus aventuriers sont allés jusqu’en Espagne, en Grèce ou en Turquie, mais la majorité a été privée de soleil et on sent bien à quel point elle en est avide pour cet hiver. » D’autant plus que notre été a été marqué par la grisaille et les intempéries, faut-il le rappeler…

« On sent un sursaut depuis la fin de l’été », confirme le consultant en voyages Joël Vandenbogaert, fondateur de Live & Feel by Travel Experts. « Beaucoup de demandes pour des last minutes, des city trips ou des destinations vertes comme Madère. Pour cet hiver, on sent l’envie, mais les clients sont encore incertains, ils attendent la réouverture de nombreuses destinations et l’évolution des mesures restrictives de type confinement, quarantaine ou obligation de se faire tester. Ils craignent de payer leur réservation et de ne pas pouvoir partir pour cause de PCR positif. C’est encore un peu l’attentisme, mais si les choses bougent, ça pourrait repartir très vite. »

Très très vite même, confirme le Club Med où c’est déjà la ruée ! « Les volumes de réservation pour cet hiver se rapprochent déjà de ceux de 2019 », se réjouit Armelle de la Porte des Vaux, directrice marketing Benelux. « Mais si l’hiver représente actuellement la moitié de nos ventes, on sent un phénomène nouveau : l’importance du ‘late booking’, la réservation tardive. Nous avons vendu plus d’été indien que d’hiver ces dernières semaines, c’est-à-dire des départs rapides, en septembre ou octobre. Cela prouve une grande soif de voyage et des clients assez optimistes et confiants malgré la complexité inhérente au voyage actuellement et aux contraintes imposées par chaque pays. »

Neige ou soleil, il faut choisir

On sait les Belges friands de sports d’hiver et les Ucclois ne font pas exception. Au Club Med, les réservations hivernales se répartissent traditionnellement à 50-50 entre la montagne et le soleil, pour faire court. « Les deux sont aussi importants pour nos clients », confirme Bernard Verdussen pour Les Lignes Amarantes. « Mais après avoir été privés de ski depuis presque deux ans, on sent une soif incroyable de retourner sur les pistes, la demande est forte. »

Sénégal (c) PhilBerki

Même si beaucoup d’agences le reconnaissent, hormis les fidèles du Club Med, les habitués de la montagne organisent souvent leur séjour sans passer par elles. Ils réservent seuls leur hébergement, leurs forfaits et partent en voiture ou en train, en famille ou entre amis. De son côté, un voyagiste comme TUI attire ceux qui préfèrent la formule all-in : « C’est en septembre qu’a lieu le plus gros des réservations par les habitués, pour la France surtout. Pour les adeptes du last minute, ça dépend des destinations disponibles », précise Sarah Saucin, porte-parole du tour-opérateur.

Pour trouver du soleil, il faut partir plus loin. « Il ne fait pas assez beau en Europe, les voyageurs belges y restent peu en hiver », remarque Bernard Verdussen. « Mais jusqu’il y a peu, rares étaient les destinations lointaines ouvertes. Heureusement, ça commence à bouger. Beaucoup de pays annoncent la réouverture prochaine de leurs frontières aux touristes ou la levée des mesures de confinement, si ce n’est déjà fait. Citons l’île Maurice, le Sénégal, la Thaïlande, par exemple. » Confirmation de Leslie Godefroid, administrateur délégué de Stop’n Go Travel : « Les pays qui ont la cote sont ceux qui sont les plus accessibles et la destination-phare restera sans doute les îles Canaries, best-seller de la douceur d’arrière-saison. Le Maroc également, pour son soleil et le dépaysement assuré. »

Coûte que coûte… avec des précautions

Est-il dès lors urgent d’attendre que l’offre s’élargisse ? Là, les avis divergent.

Sarah Saucin (TUI) conseille de « réserver sans tarder, surtout pour des destinations ensoleillées comme les îles Canaries, très prisées durant l’hiver, parce que la demande d’autres marchés européens est importante. Autrement dit : on réserve massivement pour ces destinations depuis ailleurs qu’en Belgique, donc il ne faut pas traîner. »

Chez Connections, Frank Bosteels a un autre son de cloche. « Mieux vaut réserver une dizaine de jours avant de partir, parce que les choses évoluent rapidement et dans tous les sens. Bon, parfois, attendre signifie voir les prix augmenter, si la demande est importante, c’est vrai. Mais réserver très tôt comporte un risque évident : l’annulation du voyage, imposée par la pandémie. Même s’il est remboursé, c’est s’exposer à une grosse déception. Surtout si l’on en juge par les montants que beaucoup de nos clients déboursent, depuis les premières ouvertures permises : ils sont plus élevés qu’avant le coronavirus. Aujourd’hui, c’est très clair : si on veut partir loin, c’est coûte que coûte. »

Guadeloupe (c) CT Iles de Guadeloupe

Mieux vaut donc prendre quelques précautions. Vaccinales, tout d’abord. « Si vous voulez voyager, désormais et sans doute pour les prochaines années, vaccinez-vous ! Parce que les compagnies aériennes et maritimes et les pays de destination l’imposent et seront toujours plus nombreux à l’imposer. Vouloir voyager sans vaccin, c’est limiter sa propre liberté de mouvement. Il y a aussi une responsabilité sociale dans le fait de se vacciner pour pouvoir voyager : on permet, partout dans le monde, que celles et ceux qui travaillent dans le secteur touristique ne perdent pas leur emploi. »

Autre aspect en prendre en compte, « les conditions d’entrée dans le pays choisi. Informez-vous auprès des agences ou en ligne ». Sarah Saucin relève à cet égard que désormais, pour voyager, il faut quelques habitudes numériques : « Les documents à fournir à l’aéroport ou aux frontières demandent d’être remplis ou obtenus numériquement. Si les démarches sont compliquées pour vous, prenez rendez-vous dans nos agences, où nous vous les remplirons. » Un conseil qui vaut bien sûr pour toutes les agences de voyage, lesquelles continuent à souffrir lourdement de la crise, mais reprennent un peu de poil de la bête car elles se sentent à nouveau indispensables.

« Les voyageurs ont besoin d’être rassurés et, surtout, d’avoir quelqu’un qui gère pour eux les imprévus », souligne Joël Vandenbogaert (Live & Feel). « Certains considèrent les agences inutiles », regrette Leslie Godefroid (Stop’n Go Travel). « Mais en regard de l’aide que nous avons apporté ces derniers mois à nos clients comme aux personnes désemparées qui nous contactent, il est certain que pour les agences qui font passer le service par-dessus tout, il y a encore un beau futur qui les attend. Pour autant que le monde puisse oublier enfin le Covid ! »

AUX SPORTS DIVERS

À tout seigneur tout honneur, le ski s’annonce plus prisé que jamais cet hiver. « Il y a une telle frustration dans le chef des amateurs de sports d’hiver qu’on est déjà en avance au niveau des réservations », assure le consultant ucclois Dimitri Papageorges, éditeur du magazine 100% Snow et conseiller de nombreux offices du tourisme et domaines skiables des Alpes. « Les stations sont dans les starting-blocks. Les destinations de montagne ont déjà vécu quasi 4 saisons depuis le début du Covid (hiver et été), elles ont pu développer des stratégies pour s’adapter efficacement aux mesures sanitaires et accueillir les vacanciers dans les meilleures conditions. Beaucoup en ont aussi profité pour investir dans les domaines, de nouvelles remontées mécaniques et de nouvelles activités. »

Autre tendance : la créativité dont elles font preuve pour proposer des tarifs plus attractifs. « Le mouvement était en marche, mais il se renforce avec l’après-Covid. Plusieurs domaines introduisent des forfaits flexibles : moins chers s’ils sont réservés plus tôt en ligne, avec des prix différenciés selon que l’on skie en semaine ou le week-end et des formules à la carte. Avec de belles économies à la clé, non négligeables pour les familles tant les forfaits pèsent lourd dans les budgets sports d’hiver. Beaucoup d’hôtels font aussi de belles promotions pour attirer les clients hors vacances scolaires. »

Très fréquenté par les Belges, le domaine des Trois Vallées en France a par exemple introduit un forfait Easy Rider pour les débutants qui peuvent désormais rallier toutes les stations en n’empruntant que des pistes vertes et bleues à un tarif réduit. « La créativité tarifaire rejoint la volonté de régir les flux pour éviter qu’il y ait trop de monde sur les pistes en même temps, notamment le week-end », poursuit Dimitri Papageorges.

C’est d’autant plus malin que les amateurs de glisse ne passent plus tout leur temps sur les pistes, mais multiplient les activités leur permettant de vivre d’autres expériences à la montagne. Sportives ou nature, de jour comme de nuit, avec ou sans adrénaline. « Il y a une nette demande de retour à une certaine authenticité, avec un attrait particulier pour les stations-villages qui ont une âme et cultivent de belles valeurs. » Avantage aux pépites adossées aux grands domaines que les Belges continuent à plébisciter…

Carroz en raquette (c)MonicaDalMasso

Encadré

Le ski extrême en toute sécurité

Depuis 40 ans (et aujourd’hui avec son fils Loïc), Benoît Thieffry organise des trips sportifs dans le Massif du Mont-Blanc : ski hors-pistes, dépose en hélico, ski alpinisme ou randonnées en peau de phoques mais aussi du ski encadré pour tout le monde…. Pour les skieurs de l’extrême, la soif de poudreuse s’étanche avec moniteurs, guides de haute montagne et médecins du secours en montagne. Les conditions de sécurité sont optimales, mais la montagne reste imprévisible et de nombreux drames pourraient être évités par une meilleure perception de l’environnement, une meilleure utilisation des équipements de sécurité́ et une connaissance des comportements à adopter en pareilles circonstances. C’est la raison pour laquelle Snowsafe organise des formations pour apprendre à détecter les risques d’avalanche et agir efficacement en cas d’accident. La part belle est donnée aux formations sur le terrain, aux sorties hors-pistes sur glacier et en randonnée, mais aussi aux formations théoriques à raison de cessions de 2 heures par jour, encadrées par des guides spécialisés dans la prévention et le secours en montagne.
www.4810experiences.com –  

SOLEIL ET HORIZONS LOINTAINS

Tous nos interlocuteurs le confirment, les voyageurs avides de soleil boudent les destinations européennes en hiver. « Hormis quelques city-trips dans des villes comme Lisbonne, Rome ou Barcelone, il n’y a pas beaucoup de demandes », confirme Joël Vandenbogaert. « À ceux qui ne veulent pas partir trop loin, je propose des destinations comme les Canaries, le Maroc, l’Égypte ou Dubaï », poursuit Bernard Verdussen. « C’est facile, pas trop cher et on est sûr d’avoir du beau temps. On peut trouver de belles destinations à moins de 6 heures de vol. » Dans ses best-sellers hivernaux pas trop éloignés, le Club Med ajoute le Sénégal, où son resort de Cap Skirring en Casamance rouvrira en novembre, après rénovation… de l’aéroport local. TUI pointe la Turquie, avec Izmir, Antalya et Bodrum, mais aussi le Cap-Vert.

Zanzibar (c) PhilBerki

Connections, enfin, évoque « l’Égypte ou le Maroc et l’extrême sud de l’Europe avec les Canaries, le sud de l’Espagne et du Portugal. Mais aussi, pourquoi pas, l’extrême nord, avec la Suède et la Laponie, à cheval sur la Finlande et la Suède ». En fait, relève Frank Bosteels, « les pays où la densité de population n’est pas trop forte, où les espaces naturels sont vastes, où le taux de vaccination est haut et où les compagnies aériennes qui les relient pratiquent le remboursement des billets en cas d’annulation due à la situation sanitaire sont celles à conseiller. Et celles qui fonctionnent fort. »

Tous sentent aussi une reprise de la demande pour des destinations plus exotiques. Pas encore en Asie : « À part la Thaïlande et le Sri-Lanka, qui ont fourni de gros efforts sanitaires et devraient pouvoir accueillir des touristes dès la mi-octobre, aucun pays asiatique n’est à recommander actuellement », assène Frank Bosteels. « Ce qui a un impact sur les destinations de croisières, outre que la liberté de mouvement y est plus limitée qu’avant : on ne sort aux escales qu’en groupe, on ne peut plus se balader seul ni se mêler à la population locale et la gestion d’une contamination y est plus délicate. »

Vers quels horizons se tourner, dans ce cas ? Connections conseille les Caraïbes, « avec surtout le Costa Rica, le Mexique, la République Dominicaine et les Antilles françaises, donc la Guadeloupe et la Martinique ; d’autant que ces deux dernières îles sont desservies directement depuis Charleroi ou Bruxelles ». Bonnes pioches aussi, « Maurice, qui se relance, les Maldives et la Réunion, qui ont désormais activé la vaccination locale, Dubaï, qui est le grand gagnant touristique de la pandémie et où l’exposition universelle, qui démarre ce 1er octobre, va encore renforcer la gestion déjà impeccable de la situation sanitaire. Citons encore Oman et la Jordanie, mais qui ont des capacités touristiques moindres, le Kenya et la Tanzanie, avec notamment Zanzibar, et enfin la Namibie, qui s’est remise de son passage difficile de juin et juillet. »

Armelle de la Porte des Vaux confirme la bonne tenue des destinations lointaines pour cet hiver auprès des clients belges, avec en tête les Seychelles – où le Club Med vient d’ouvrir son plus beau village sur une île déserte – et, surtout, les destinations desservies en vols directs depuis la Belgique, notamment par Air Belgium : Guadeloupe et Martinique (qui sortent très lentement la tête de la crise sanitaire), Maurice dès la mi-octobre ou la République Dominicaine à partir de décembre. Ce qui les rend beaucoup plus accessibles. Seychelles, Maurice et Guadeloupe sont aussi plébiscitées par les clients de Joël Vandenbogaert, en attendant la réouverture de sa destination coup de cœur : Madagascar. Quant aux Lignes Amarantes enfin, elles pointent la Tanzanie pour « le mix safari-Zanzibar, très chouette pour les familles et idéal en hiver. »

L’AMÉRIQUE PEUT ATTENDRE

Chez Connections, on ne table pas sur une reprise imminente du tourisme aux États-Unis. « Au contraire du Canada, qui a rouvert début septembre, mais qui est une destination de niche durant l’hiver », explique Frank Bosteels. « Les perspectives à court terme d’une réouverture des frontières américaines sont très incertaines. Nous n’envisageons donc pas les USA comme destination avant Pâques. » Proposant uniquement des formules de voyage aux États-Unis et au Canada et depuis peu des itinéraires moto, l’agence uccloise Caribou Travel est moins concernée par les réservations d’hiver. « Au vu de nos destinations et de notre spécialisation en voyages pour motards, nous sommes plutôt sollicités pour des voyages d’été, explique Patrick Elias, son responsable. Mais ces réservations démarrent, tout doux, dès octobre, leur nombre augmentant dès novembre, parce que ce sont des voyages dont l’organisation, le programme, la planification, personnalisés, demandent du temps. Évidemment, nous attendons la réouverture complète des frontières américaines, le Canada ayant rouvert les siennes aux voyageurs vaccinés. »

Maldives (c) PhilBerki

Le tour-opérateur, dont 2/3 des clients ayant dû renoncer à leur voyage à cause de la pandémie ont décidé de le retarder, 1/3 ayant demandé d’être remboursé, insiste sur « trois bonnes nouvelles : d’abord, il n’y a pas de crise économique, donc beaucoup devraient avoir les moyens, outre l’envie, de voyager ; ensuite, le marché ne s’est pas effondré ni aux USA ni au Canada, ce qui signifie qu’il n’y a pas eu de faillites, que les infrastructures hôtelières et touristiques y fonctionnent normalement, donc qu’on peut organiser tous les itinéraires imaginables, comme avant la pandémie ; enfin, l’importance, nouvelle pour beaucoup, que revêt la nature, concorde avec nos destinations et leurs parcs nationaux, leurs grands espaces… ».

ET SI ON VOYAGEAIT AUTREMENT ?

Est-ce un effet de la pandémie ou une tendance qui se profilait déjà auparavant ? Toujours est-il qu’un autre type de tourisme prend de l’ampleur, plus solidaire, plus durable, tourné vers la nature et les populations locales. Leslie Godefroid, de Stop’n Go Travel, l’a bien noté. « Bien avant la crise sanitaire, nous avions déjà remarqué ce revirement dans les attentes de nos vacanciers qui délaissent les destinations et les structures impersonnelles de masse au profit d’un réel retour vers l’authentique, le charme, l’aventure. Et cela pour notre plus grande satisfaction car ce sont ces atouts-là que nous avons toujours défendus et mis en avant lors de nos conseils aux voyageurs à la recherche d’idées et d’émotion ! »

Pour Joël Vandenbogaert aussi, c’est une marque de fabrique. « Ce sont souvent les amateurs de voyages plus lointains qui veulent être plus proches des populations et passer du temps avec les habitants. Pas seulement le temps de visiter un village, mais partager des moments forts et de vraies émotions. Moi, j’essaie toujours de proposer à mes clients quelques nuitées chez l’habitant, sans trop insister si je sens une réticence. Mais sortir des sentiers battus et de sa zone de confort, c’est aussi l’essence du voyage, non ? »

ET SI ON SE FAISAIT DORLOTER ?

Comme on le souligne chez Stop’n Go, les séjours axés sur la thalassothérapie ont le vent en poupe. « Pas seulement pour une clientèle âgée, mais pour tous ceux qui ont besoin de souffler et qui acceptent l’idée que s’occuper de soi est un bienfait ! » Confirmation auprès de Maïté Lanthin, de l’agence Club Thalasso. « Une cure comprend en général des soins d’eau de mer ou d’eau de source en thermalisme, du massage manuel, des soins spécifiques du corps ou du visage et des activités physiques diverses. Avec le Covid, les gens prennent conscience que les soins dans les centres de cure permettent non seulement de les aider à surmonter des problèmes persistants (mal de dos, rhumatisme, arthrose…), mais aussi à renforcer leur immunité. Il y a une conscience, un déclic, ils demandent moins du spa détente que du soin car les résultats se prolongent pendant 6 mois. Avec tout ce qui a été dit pendant la pandémie, les gens ont une vue plus objective de ce qu’ils doivent faire pour prendre soin d’eux. » Destinations-phares : Italie, Espagne, Portugal, mais aussi la Hongrie pour le thermalisme à Budapest, découvertes culturelles en prime. Club Thalasso : 26 avenue du Fort-Jaco – 02 646 29 99 – www.thalasso.be

Les principaux voyagistes ucclois

Caribou Travel 35 rue du Framboisier – 02 375 35 39 – www.cariboutravel.be

Club Med Voyages Uccle 1353 chaussée de Waterloo – 02 535 51 22 – www.clubmed.be

Connections Travelshop 1312 chaussée de Waterloo – 02 521 14 48 – www.connections.be

JLM Travel 1165 chaussée de Waterloo – 02 372 30 00 – https://jlmtravel.be

Les Lignes Amarantes  47 avenue des Statuaires – 02 345 88 88 – www.leslignesamarante.be

Live & Feel by Travel Experts 9 Vallon d’Ohain – 0475 512 517 – www.liveNfeel.com

Service Voyages 815 chaussée d’Alsemberg – 02 332 29 60 – www.servicevoyages.be

Stop’n Go Travel Dieweg 98 – 02 374 74 74 – www.stopngo.be

Stopover Travel 1347 chaussée de Waterloo – 02 373 09 09 – www.stopover.be

TUI Uccle 819 chaussée d’Alsemberg – 02/626 99 99www.tui.be