Et si vous exploriez des univers virtuels?
Puisque les voyages physiques risquent d’être encore difficiles pour les mois qui viennent, pourquoi ne pas partir explorer des mondes carrément virtuels?
Puisque les voyages physiques risquent d’être encore difficiles pour les mois qui viennent, pourquoi ne pas partir explorer des mondes carrément virtuels?
New World, un gameplay qui a fait ses preuves
New World est un jeu de rôle en ligne massivement multijoueur développé et édité par Amazon Game Studios. Dans ce jeu, le mystérieux continent d’Aeternum n’attend que vous pour être exploré et colonisé. Bien sûr, l’exploration ne sera pas de tout repos puisque cette Terre inconnue est l’objet d’une mystérieuse corruption magique qui la peuple de monstres et de malédictions sinistres.
L’ambiance se situe dans une esthétique proche du XVIIe siècle européen avec des costumes semblables à ceux des conquistadors. A l’heure de la remise en cause de la vision ethnocentrée européenne concernant les “grandes découvertes” du Nouveau Monde, arguant justement qu’il ne s’agissait pas de “découvertes” mais d’une violente entreprise de pillage et de conquêtes puisque de brillantes civilisations millénaires occupaient les lieux, ce choix de la part des concepteurs d’Amazon est plus que discutable. Passons. Au niveau du gameplay, la célèbre compagnie nous promet quelques mécanismes bien rôdés mais pas propres à rafraîchir le genre.
Ainsi, exit les sempiternelles classes de personnage stéréotypées. On pourra ici jouer comme bon nous semble et développer à notre guise les compétences de combat ou d’artisanat de notre personnage. Il sera donné aux joueurs de prendre possession de certains territoires et d’y construire des villages et des forteresses. Celles-ci pourront bien sûr être attaquées et prises par les autres factions de joueurs. Ces attaques de places fortes ne sont pas sans rappeler celles qui avaient cours dans le déjà ancien Warhammer Online. Sympathiques moments de jeu en perspective mais rien de révolutionnaire en soi.
Sortie prévue pour le 30 août.
Dual Universe, le goût de la liberté
Dans la même optique de découverte de nouveaux mondes, Dual Universe propose des mécaniques de jeu bien plus originales et alléchantes. Le jeu prend place dans le futur, lorsque l’humanité doit quitter en catastrophe le système solaire ravagé par une étoile à neutron. Il faut alors aux rescapés reconstruire la civilisation sur d’autres étoiles. Et là, commence la véritable originalité de ce jeu car ici, pas de personnages gérés par l’ordinateur, pas d’intelligence artificielle, mais un monde unique géré entièrement par les joueurs.
Sur un serveur permanent, les joueurs construisent, en temps réel, les infrastructures du jeu, du simple objet aux bâtiments constitutifs des villes en passant par les vaisseaux et les stations spatiales qui pourront avoir la taille d’une planète. La technologie est celle des voxels qui a fait les riches heures de Minecraft, permettant aux joueurs d’exploiter littéralement chaque élément du jeu afin de le transformer en autre chose, la seule limite étant l’imagination des joueurs.
Et bien sûr, chaque aspect du jeu sera à l’avenant: les communautés de joueurs s’organiseront de manière libre selon le modèle politique qui leur siéra et l’économie (de marché) sera entièrement gérée par la communauté. A chacun de se spécialiser dans une activité nécessaire aux autres joueurs et d’organiser un business florissant basé sur un marketing et une gestion de ressources efficaces… Le jeu sera à ce point “réaliste” qu’il sera possible de programmer soi-même “in game” certains de nos systèmes virtuels (sécurité, armement du vaisseau, etc…).
L’originalité du concept repose ici sur la totale liberté et la totale non-linéarité de l’univers. On ne peut toutefois s’empêcher de remarquer que les joueurs connectés le plus souvent auront certainement le plus de poids dans cet univers en perpétuelle construction.
Sortie prévue d’ici la fin de l’année.
Sébastien Morgan