Marilyne Grimmer, photographe

Le travail de la photographe et scénographe française, ancrée à Bruxelles depuis 14 ans, se scinde essentiellement en deux corpus ; l’un, nourrit de créations solitaires, tel son travail « Postcards from elsewhere » dans lequel Marilyne Grimmer offre un voyage imaginaire grâce à sa « machine à téléportation », installation photographique qui a déjà permis aux passants de Bruxelles, Paris, ou Tokyo de se « téléporter » dans le lieu de leur rêve et de recevoir la carte postale de ce voyage dans leur boite aux lettres quelques temps plus tard.

L’autre, entièrement consacré à des périodes de créations collectives, de collaborations en tant que scénographe pour le théâtre ou le cinéma, de projets participatifs dans l’espace urbain, tel le « Musée d’Archéologie de Forest », résultat d’une « fouille » menée dans les intérieurs d’habitant·e·s de la commune de Forest, qui présente, sur la vitrine de l’ancien supermarché Delhaize de la rue Berthelot, une collection de 34 objets-récits, objets-souvenirs, objets-porte-bonheur ou objets-compagnons, parfois exhumés de vieux cartons ou à portée de main sur l’étagère, ces spécimens uniques renferment un inimitable trésor : l’histoire de leurs « heureu·x·ses propriétaires » et dans le même temps, telle une l’esquisse sensible, colorée et vivante, l’histoire collective de la commune.

Marilyne Grimmer

Mon Uccle à moi

La construction de l’espace mental et physique et les enjeux de participation, de collaboration et d’accessibilité à tous les publics occupent une place importante dans mon travail. 

Aujourd’hui, c’est à Uccle que Maryline Grimmer met en place le projet « Uccle caché ».

« Le sens du projet Uccle caché est de photographier les gens dans un lieu à Uccle auquel ils tiennent profondément, petit ou grand, privé ou public, mais qu’ils ont envie de me présenter. »

Un lieu dont les Ucclois sont prêts à entrebâiller le secret pour le plaisir d’un partage pas banal

Marilyne ne part donc pas à la recherche d’Ucclois.es notables ou de lieux typiques, elle ne fait pas dans le catalogage. Ce qui compte avant toute chose est l’implication sincère de chacun, son envie de livrer quelque chose pour de vrai, son talent spontané à s’approprier les lieux.”

Ce ne sont pas de ces portraits qui peuvent s’improviser avec des inconnus pressés. Initié début février, il est dans la nature du projet « Uccle caché » de prendre son temps !

Prenez la pose !

Alors, existe-t-il un endroit, un lieu caché dans votre quartier où vous aimez vous retrouver ? Quel est votre lieu préféré à Uccle ? Pourquoi celui-ci et pas un autre ? En quoi vous fait-il vibrer ?

Prêt pour une aventure photographique où vous raconterez une histoire autour d’un endroit en particulier, l’histoire d’un croisement de rue, d’un rebord de fenêtre ensoleillé à une heure précise où vous aimez vous reposer, d’un banc en particulier, d’un endroit où vous aimez aller seul ou accompagné ?

Oui ? Marilyne Grimmer, munie de son appareil photo, viendra à votre rencontre !

Contact :  ou .