NATATION 

La natation est un des seuls sports qui se pratique à vie, sans contre-indications, pour tout public, à moindre coût, été comme hiver et à tout âge ! 

Vous vous glissez dans l’eau, vous vous coulez en elle, qui épouse votre corps. Elle vous enveloppe et vous porte, à l’unisson des ondulations émises par vos mouvements. Sans effort, vous flottez, barbotez, jouez. Elle calme votre mental, sensation primordiale, en connexion avec votre souffle et respiration consciente. Alors, vous plongez dans son silence. Vous nagez, brassez, crawlez, pédalez, musclez. Elle vous masse, vous gaine, vous étire, vous renforce, draine vos chairs offertes, stimule vos endorphines, ces hormones du plaisir. Cet hiver, variez les plaisirs et récoltez les bénéfices selon vos envies. 

Des ronds dans l’eau  (-9 à 4 ans)   

Tête en bas, tête en haut, c’est dans l’eau du ventre de sa mère que le bébé prend vie. En apesanteur, il y joue, il en boit, il se nourrit. On le lave et on l’accueille par ce premier bain. Après, l’eau lui est familière, réminiscence des sens, il gardera ses réflexes de nage automatique si on le sollicite rapidement. Dans l’eau le bébé se sent magicien : il lui donne la forme qu’il veut, elle bouge et change de forme sans vraiment changer puisqu’elle est toujours là ! Il la transforme, cette permanence est rassurante.  

« Pour les nourrissons, les bains d’accueil remettent le bébé dans un contexte similaire à sa vie in utero, explique Dominique Dosogne, massothérapeute aquatique Au Bord de l’eau. Le bébé retrouve des sensations et des sons connus. La naissance peut être un passage traumatisant, le bain l’accompagnera dans une profonde détente, supprimant les crispations qui peuvent s’être marquées dans son corps. Un moment de bien-être et de partage qui relâche les tensions autant physiques qu’émotionnelles. » Très à la mode dans les années 1960, les cours de bébé-nageur, outre qu’ils sont préventifs contre les risques de noyade, stimulent le développement des organes moteurs et du maintien.  

Le grand bain (4 à 12 ans)[Saut de retour à la ligne][Saut de retour à la ligne]Si l’enfant apprend facilement les mouvements simples, sa capacité à fixer l’apprentissage et la synchronisation, immersion-respiration-équilibre, est moins rapide que chez les adultes. On veillera donc à mettre du plaisir et du jeu dans la répétition pour progresser et développer la psychomotricité grâce à quelques accessoires : plaquettes de natation à porter aux mains,mini palmes ou monopalme, pullboy, planche, lecteur mp3 étanche, ou autres. 

Brasse, papillon ou crawl ? La brasse est mine de rien assez technique et plutôt dangereuse pour le dos. Il faut avoir un bon gainage, une bonne coulée, et nager tête sous l’eau. Très technique, la nage papillon est recommandée pour les nageurs experts.[Saut de retour à la ligne]Le crawl, la nage la plus rapide et la moins dangereuse pour le dos, et le dos crawlé sont bénéfiques pour tous les sports. Pus on se met de challenges, moins l’entraînement sera monotone.  

Saviez-vous que votre cardio sera doublement renforcé grâce à la respiration inversée ?   [Saut de retour à la ligne]Dans la vie, vous arrêtez de parler pour inspirer, volontairement. En nageant, on interrompt son mouvement pour sortir la tête de l’eau et expirer consciemment, puis inspirer automatiquement : les muscles, travaillant beaucoup dans les deux sens, renforcent la cage thoracique et le volume respiratoire.  En fait, 30 minutes de natation, c’est l’équivalent de 15 minutes de course à pied. A raison de 2 à 4 séances de 30 à 45 minutes par semaine, résultats visibles au bout de quelques semaines. 

Faire des vagues (12 à 55 ans) 

Aquarunning, aquabiking, aquazumba, ou comment brûler des calories et s’affiner en s’amusant, sans se blesser. Comme le corps est immergé dans l’eau jusqu’à la poitrine, le moindre mouvement de bras, de hanches ou de jambes demande un effort supplémentaire, tout en ménageant les articulations et sans absorber les chocs grâce à l’apesanteur. On se muscle en douceur, presque sans s’en rendre compte, mais en profondeur et de manière complète. Les mouvements de l’eau sur la peau ont un effet drainant qui booste la circulation sanguine, favorise l’élimination des toxines, rend la peau plus ferme et aident à éliminer cellulite et graisses. 

[Saut de retour à la ligne]Pour les plus calmes, les jams de danse contact aquatique d’Au Bord de l’Eau mènent en douceur sous l’eau, dans le respect du consentement de chacun, de son rythme respiratoire, de sa propre danse, tout en souplesse, pour arriver avec l’autre à une danse commune, lente et profonde.[Saut de retour à la ligne] 

Tout en douceurs (55 à 112 ans) [Saut de retour à la ligne][Saut de retour à la ligne]À partir d’un certain âge, on privilégiera l’aquagym ou l’aquapilates. « Si le cours est bien expliqué, on parvient à muscler toutes les parties du corps et par la respiration, remonter tous les viscèresdonc tout ce qui a tendance à descendrenon seulement parce qu’on est dans l’eau, mais aussi par une bonne prise de conscience du travail du périnée et des abdos bas, explique Lize Dieudonné, prof d’aquagym qui a encore des élèves de 112 ans ! Il agit aussi sur la densité osseuse puisqu’on continue quand même à sauteralors qu’on ne pourrait sans doute plus le faire dans l’atmosphère. Ces espèces de micros-chocs en douceur stimulent la fabrication des os »  

Le yoga aquatique, lui, allie les bienfaits du yoga et de l’eau chaude pour prendre activement soin de soi, se renforcer et se détendre en laissant l’eau nous enseigner la fluidité et la joie du mouvement. 

L’eau, c’est 72 % de la surface de la Terre et 60 % de notre masse corporelle.