Climat. Ce que fait la commune

Sommets internationaux, objectifs planétaires, manifestations sans frontières… Le combat contre le réchauffement climatique est mondial. Mais quelle forme prend-t-il à Uccle ? Où 92 habitantes et habitants ont posé leur candidature à l’Assemblée citoyenne pour le climat.
A Glasgow, la COP 26, cette grande conférence climatique mondiale, s’est terminée le mois dernier sur un bilan mitigé. Mais toujours avec l’espoir de respecter l’accord de Paris, conclu en 2015 pour maintenir l’augmentation de la température moyenne de la Terre sous les 2° et atteindre en 2050 la neutralité carbone, soit l’équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre et l’absorption du carbone par les forêts, les océans, les sols, etc. Quels impacts ont ces engagements internationaux sur Uccle ? Quelles sont les actions communales menées pour atteindre ces objectifs planétaires ?
Entretien avec Maëlle De Brouwer, l’échevine à l’Environnement, au Climat et à l’Energie.
Chaque projet de la commune dépend de ses émissions de CO2 ?
Végétaliser toutes les rues de la commune pourrait être l’une d’elles. Parce que planter tel nombre d’arbres va capter autant de tonnes de CO2 par an. On verra aussi les propositions de l’Assemblée citoyenne. Ils sont une centaine à avoir postulé : 92, très précisément, 54 hommes et 38 femmes. Pour dix places, vingt autres étant tirées au sort dans le registre de population. Là, sur les 400 tiré.e.s au sort, on a eu 53 réponses positives, 35 hommes et 17 femmes, soit un taux de réponse de 13,25 % ce qui est au-dessus de notre estimation (qui est de l’ordre 10 % lors de courriers nominatifs). Un second tirage au sort, pour arrêter les vingt participants, a eu lieu le 22 novembre : le conseil communal de ce mois de décembre a annoncé les noms. Et il y aura d’autres moments de participation citoyenne. Ce seront en tout cas trente actions concrètes, qui prendront en compte le fait qu’on est différemment affecté par le changement climatique selon telle ou telle catégorie sociale, selon qu’on soit homme ou femme…
Un centre d’excellence sur le climat à Uccle
Fin octobre, Thomas Dermine, secrétaire d’Etat à la Politique scientifique, a annoncé la création en 2022 d’un centre d’excellence sur le climat, dans un bâtiment en cours de rénovation, à Uccle. Précisément rue Circulaire, où sont installés l’Observatoire royal de Belgique, l’Institut Royal Météorologique et l’Institut d’aéronomie spatiale. Le centre, financé par le gouvernement fédéral (2 millions par an), travaillera en partenariat avec les universités pour regrouper la recherche des établissements scientifiques fédéraux sur le climat.