Il s’appelait Constantin. Constantin Didisheim. Il avait 25 ans, il était Ucclois et il est mort le 2 mars 2017 dans une avalanche à Courmayeur, dans le nord-ouest de l’Italie. En tentant de sauver ses amis piégés dans une zone de ski hors-piste.
À l’époque, son père, Christophe, avait confié à Het Laatste Nieuws que Constantin, Const pour les siens, « était un peu notre James Dean. Il a toujours vécu pour ses passions : le cinéma, la musique, ses amis et le sport. Ça sonne peut-être bizarre, mais je sais qu’il aurait préféré une telle mort à une mort plus banale dans son lit. S’il avait pu, il aurait signé pour une telle fin. Son petit frère, Charles, 27 ans, publie un livre (il est à gauche sur la photo) qui « décrit [sa] complicité avec Const et des souvenirs qu’on a partagés ». Un récit « destiné à mes proches et mes potes, les ami.e.s que je ne vois pas assez, mes connaissances perdues de vue mais aussi toutes personnes que mes écrits sont susceptibles d’intéresser ou d’aider ». À sa famille aussi, où « nous vivons, chacun à notre manière et à notre rythme, la même situation, nous l’abordons d’un angle différent. Alors, nous recherchons dans le regard des autres les clefs qui permettent de vivre avec le décès de notre frère, de notre fils. » Et à tous « ceux qui ne sont pas concernés par un deuil récent : si ces pages peuvent simplement leur rappeler que la vie peut ne tenir qu’à un fil, si ces mots peuvent les pousser à suivre les valeurs qu’ils chérissent et à bâtir avec ceux qu’ils aiment, alors j’aurai bien fait de partager cet essai de développement intime et personnel ». À lire, donc.
Const, mon grand frère, Charles Didisheim, éd. Marque belge. Chez Filigranes.