En 2018, le parc de la Sauvagère, espace vert public depuis 1969 et son rachat par la commune d’Uccle, est passé sous gestion régionale. Ce qui a mené au transfert des animaux qui y étaient hébergés, les ânes notamment, vers le plateau Engeland, la ferme pour enfants de Jette et celle du parc Maximilien (Bruxelles-Ville). Essentiellement, selon le ministre bruxellois de l’Environnement, Alain Maron, à cause de « l’exiguïté des infrastructures et le manque de nourriture au sol ». Mais bientôt, juste en face, sur le plateau du Kauwberg, « entre autres dans un objectif de gestion écologique de ce site Natura 2000, la phase de test d’un projet d’écopâturage va débuter, avec des moutons, des ânes, voire quelques bovins en fonction des besoins de gestion. Les règles relatives au bien-être animal seront, bien entendu, respectées ». Des enclos sont déjà installés, mais le nombre
et les espèces d’animaux ne sont pas encore connus. Les travaux dans le parc de la Sauvagère devraient, eux, s’achever l’année prochaine. Il y a trente ans, rappelle une étude historique de l’ULB et Bruxelles-Environnement (2021), le parc comptait « trois moutons, une ânesse, un lama, une chèvre, un bouc, une trentaine de poules, coqs et poussins, deux dindes, deux pintades, cinq dindons, deux faisans, quatre lapins et six pigeons », plus, « à l’étang, quatorze canards et canetons, deux oies et deux tortues ».